L’achat aux microstructures : une leçon de danse en trois étapes

  • 28/11/2017
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On compte près de trois millions de microentreprises en France, souvent innovantes et réactives, pour qui la commande publique reste du rock acrobatique. S’il veut les inviter à un slow, l’acheteur doit modifier son comportement, aménager ses procédures et ses clauses contractuelles, et surtout conduire la danse en expliquant leurs besoins et en cherchant à comprendre les contraintes de ces prestataires d’un type particulier.

A priori, le monde des TPE (c’est-à-dire des très petites entreprises : moins de 10 salariés et moins de 2 millions de chiffre d’affaires par an selon l’INSEE), des micro-entrepreneurs (auparavant auto-entrepreneurs) ou des EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité Limitée) et celui de l’achat public ne sont pas fait pour se rencontrer. La sphère publique n’ignore pas l’importance de ce fragile tissu &eac

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