La lettre d'achatpublic.com n°210

  • 14/02/2008
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Que ne ferait-on pas pour les beaux yeux de la PME ?... Délais de paiement réduits à 25 jours contre les 45 réglementaires au SDIS des Alpes-Maritimes (lire l'article), organisation de sessions d'informations pour les aider à répondre aux marchés publics dans l'Eure (lire l'article), mise en place de mesures visant à améliorer leur accès à la commande publique en Europe (lire l'article), proposition d'une « loi sur les petites entreprises » pour libérer leur potentiel de croissance (lire l'article), initiative législative destinée à leur réserver une part des marchés de recherche-développement (lire l'article) : c'est une véritable déclaration d'amour à laquelle a droit cette catégorie de sociétés en ce lendemain de Saint-Valentin. Au vu des dispositions qui se font jour en sa faveur, on est tenté d'ajouter qu'entre la PME et la commande publique, « c'est du sérieux », pour reprendre une expression désormais célèbre dans le paysage politico-people français.
La belle, parée des plus beaux atours aux yeux du gouvernement pour stimuler l'économie du pays, sera-t-elle sensible à ces faveurs ? Pour trouver le chemin de la dame dans sa carte du tendre, l'Etat devra franchir les terres inconnues que représenterait la mise en place d'une part réservataire pour les PME innovantes dans les achats de recherche-développement et affronter peut-être une mer d'inimitié de la part de Bruxelles qui, est farouchement opposée au principe des quotas avant de parvenir aux villes de l'estime, de la reconnaissance et de l'inclination. Il y a fort à parier, en tout cas, qu'une telle initiative ne tombera pas dans le lac d'indifférence. Et à espérer, du côté des petites et moyennes entreprises, que les mesures annoncées depuis quelques mois ne se résumeront pas à un simple marivaudage


Sandrine Dyckmans