Achats responsables : un nouveau « parcours fléché »

  • 13/10/2021
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Le Médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet, Mariella Morandi (conseillère chargée de l’économie responsable au sein du cabinet d’Olivia Grégoire) et Jean-Luc Baras (président du Conseil National des Achats) présentent, ce 13 octobre 2021, le « Parcours national des achats responsables ». Un parcours qui inclut la nouvelle charte relations fournisseurs et achats responsables et un nouvel outil d’autodiagnostic (disponible sur la plateforme Impact.gouv.fr) et le Label Relations fournisseurs et achats responsables
« L’objectif, c’est de progresser sereinement, explique Pierre Pelouzet, vers plus d’achat responsable ». A ce jour, 2200 organisations privées et publiques ont signé la charte Relations fournisseurs responsables (RFR) et 62 ont obtenu le label "Relations fournisseurs et achats responsables" (RFAR). « Mais il faut aller plus loin ».
 

Une nouvelle charte

Un changement de dénomination : la charte Relation fournisseurs responsables devient "Charte relations fournisseurs et achats responsables". Sous cette nouvelle dénomination, deux objectifs : le renforcement de la solidarité entre les entreprises et la transformation des signatures de la charte en réelle démarche de labellisation. « La charte avait plus de 10 ans, explique Pierre Pelouzet ; depuis, on a appris. Nous sommes plus précis. Et nous avons constaté que la volonté d’achat responsable est partagée par tout type d’acteur économique, public, privé, de grande comme de petite taille ».
La nouvelle charte est axée sur la mise en œuvre de l’achat responsable, « avec des notions plus précises et plus opérationnelles». Le Médiateur des entreprises mentionne notamment le renforcement de la "culture du dialogue ".

Ce 11 octobre 2021, 11 acteurs publics et privés ont signé la nouvelle charte RFAR (CHRU Nancy, CMA Alsace, HLM Les Foyers, Intercom "Bernay Terres de Normandie", RESAH, ALTIAD, CAHPP, CER/CAR, PRIMUM NON NOCERE, SODIAAL, ARCOPHARMA).
 

"Autodiagnostic flash"


Mariella Morandi explique que cette avancée « fait partie d’un tout cohérent. Le but est la transparence, mais aussi d’éviter le "green et social washing" : ce n’est pas parce que l’achat responsable est "tendance" qu’il est généralisé ».
Le but du Parcours national des achats responsables, explique la conseillère chargée de l’économie responsable auprès de la secrétaire d’Etat Olivia Grégoire, c’est de rendre le label plus inclusifs.

Sur la plateforme Impact.gouv, sera « prochainement » mis à disposition un outil d’autodiagnostic « simple et pédagogique » pour éclairer les acheteurs, publics et privés, sur ce que recouvrent concrètement les achats responsables. « Le dispositif permettra de situer le niveau de maturité de l’entité ».

Pour Pierre Pelouzet, le but de ce parcours est d’embarquer le plus possible d’organisations vers les achats responsables, et  au meilleur niveau. « Commencer, dès la signature de la charte, et continuer le chemin jusqu’à la labellisation ». Pour inciter vers cette labellisation ( « avec 2500 signataires de la charte, il y a un « un beau potentiel »), l’un des travaux en cours repose sur une graduation des critères de niveau d’entrée dans le label : "Bronze", "Argent" ou "Or", selon les progrès à réaliser.

Par ailleurs, dans le cadre de la présidence de l’Union européenne par la France, « On va essayer de pousser la charte au niveau européen».

 

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