Futurs CCAG : Oui à la mise en demeure préalable et au plafonnement des pénalités... mais pas à 10 % !

  • 09/03/2021
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Ce 9 mars s’est tenu le «Club marchés région sud » organisé par Le Moniteur.
Les futurs CCAG sont le premier thème de cette matinée. Me Nicolas Charrel (Cabinet Charrel et Associés) en présente les grandes lignes. La parole est ensuite donnée aux autres intervenants : Lucile Henriques (directrice de la commande publique - ville de Six-Fours Les Plages), Hélène Heidet (directrice de la commande publique - Ville de Toulon) et Stéphane Gomez (directeur de l’achat et de la logistique Conseil départemental des Alpes-Maritimes).

Parmi les nouveautés, chacun donne son point de vue sur la mise en demeure préalable à l’application des pénalités et sur leur plafonnement introduit dans le futur CCAG travaux [NDLR : nous avions développé celui du cabinet Charrel suite à son webinaire : relire "Projet de réforme des CCAG: dérogations et aménagements en perspective").

"Prévoir des pénalités, c'est une forme de médiation" - La ville de Toulon indique déjà pratiquer le plafonnement des pénalités dans les CCAP de ses marchés de travaux. « Nous avons plafonné à 30 % depuis quelques années. Cela fonctionne très bien » témoigne Hélène Heidet. La mise en demeure préalable permet au titulaire de présenter ses observations. Hélène Heidet explique que, bon nombre de fois, l’entreprise lui a écrit pour lui dire que la collectivité entend lui appliquer des pénalités de retard alors qu’elle a reçu un mail lui demandant de décaler son intervention. « C’est aussi une forme de médiation à une résolution du litige » développe-t-elle. Sans ce mécanisme, elle pense que certains dossiers auraient fini devant le tribunal administratif.
Mais  « 10% me parait un peu juste. […] lorsque l’on atteint le maximum que fait-on après ? On laisse les délais déraper ? Passe-t-on à des mesures coercitives ? ». Il faudra donc travailler en interne pour adapter ces dispositions.
 

A relire sur achatpublic.info :