Vers une nomenclature commune

  • 01/02/2006
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Déterminer les segments d’achats transversaux pour lesquelles il est possible d’appliquer une politique d’achat commune, définir une nomenclature partagée par l’ensemble du ministère de la Défense et réfléchir à la rationalisation des structures d’achat, tel est le volumineux programme dévolu au groupe de travail coordonné par le capitaine Christophe Loiseau, chef du bureau marchés publics de la direction centrale du commissariat à l’armée de l’air. La première mission devrait aboutir sous peu. Plusieurs familles de produits et prestations ont été identifiées par les membres du groupe comme les vêtements de protection, le papier, la reprographie ou encore les fournitures de bureau. Une fois validée, la liste fera l’objet d’une cartographie en 2006 (lire notre article une carte d’état-major au 1/10 000e), en examinant pour chaque segment le nombre d’actes, les procédures choisies… Autant d’éléments qui permettront de se poser les bonnes questions : à quel niveau acheter ? A l’échelon national, régional, local ? Qui achète quoi, pour qui ? Faut-il globaliser ? Externaliser ? Passer par une centrale d’achat, l’UGAP ou l’économat des armées ? Le deuxième sujet, la nomenclature, est stratégique, puisqu’il concerne concomitamment la passation, la programmation des commandes et la gestion financière. Le groupe a pour mission d’élargir la nomenclature interarmées (780 codes), définie par le Comité de coordination des commissariats (3C) à partir de la nomenclature standard de 2001, de manière à ce que toutes les directions parlent le même langage. « La nomenclature du 3 C est un premier socle commun, précise le capitaine Loiseau, il s’agit de l’enrichir en intégrant les besoins des autres directions et organismes, comme par exemple l’Economat des armées, afin d’aboutir à un répertoire valable pour l’ensemble du ministère. » Le groupe, qui a démarré ses travaux en janvier, a tout juste abordé le dernier point, la rationalisation des structures. Mais le sujet, auquel s’intéresse de très près la Mission d’aide au pilotage (MAP), reste en ligne de mire.Jean-Marc Binot © 01/02/2006