La lettre d'achatpublic.info n°225

  • 05/06/2008
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Faut-il sortir les hôpitaux du Code ? Depuis que Gérard Larcher a repris cette idée, qui traîne dans l'air depuis un moment, dans son rapport sur les missions de l'hôpital public, la question agite les esprits. Les partisans de cette sortie y voient le moyen d'acheter mieux et plus vite, dans un cadre réglementaire unifié pour tous les établissements de santé (lire l'article). Les opposants estiment, en revanche, que cette proposition n'est qu'un miroir aux alouettes et que les contraintes juridiques resteront aussi fortes avec l'ordonnance du 6 juin 2005 si elle se substitue au Code (lire l'article). Persifleur devant l'éternel, Coluche disait avec malice que les sondages sont faits pour que les gens sachent ce qu'ils pensent. Si tel est le cas, les acheteurs apprendront donc qu'ils sont contre ce changement de régime : les résultats de notre sondage sur ce thème révèlent que la balance penche clairement du côté des contre (pour voter... cliquez ici).
Loin du « tumulte », la direction ACHA de l'APHP poursuit ses expérimentations et goûte, pour la 6e fois, aux joies de l'accord-cadre. Elle vient de tester la formule pour les prestations de protection anti-malveillance et de sécurité incendie pour lesquelles un soin tout particulier a été apporté à la sélection des postulants aux marchés subséquents, avec une mise en situation et une visite des entreprises candidates (lire l'article).
Enfin, je vous invite à lire l'interview de Marc Falize. Le président de l'association des acheteurs des collectivités territoriales, qui tient sa traditionnelle conférence en ce vendredi 6 juin, nous livre un point de vue éclairant sur les grands dossiers d'actualité, de la volonté des hôpitaux de sortir du Code, aux coups de pouce pour les PME, en passant par les contrats de partenariat. Il promet, pour septembre prochain, la sortie d'un « livre blanc » sur la commande publique qui présentera une série de propositions, issues de l'expérience des praticiens, pour améliorer les règles et limiter la paperasserie (lire l'article). « L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire que le chemin parcouru », disait fort à propos le philosophe chinois Confucius.