
La lettre d'achatpublic.info n°317
Editos
- 20/05/2010
Pour ceux qui ont la mémoire qui flanche, l'hypothalamus en flanelle, les molletons en compote, pour ceux qui ignorent tout des barricades de la Butte aux Cailles et de la rue de la Fontaine au Roi ou du mur des Fédérés, je rappelle qu'on va attaquer la Semaine sanglante, celle durant laquelle le petit foutriquet a étouffé le cri du peuple, dénoyauté le pantruchois et allumé un grand feu aux Tuileries au temps des cerises et des merles moqueurs. Et donc forcément, ça s'étripe sévère. Ulcéré par une communication de la Commission européenne sur les marchés sous les seuils sortie en 2006, le pays de Bismarck, qui demandait à Bruxelles de s'occuper de ses affaires, était monté au créneau. Il vient de se faire proprement balanstiquer (lire notre info). Déboyade générale à la chambre des métiers de Seine-Maritime désossée en règle par la CRC. Il faut dire que l'organisme consulaire était un peu à la coule : peu ou pas de définition des besoins, mise en concurrence légère, archivage aléatoire des pièces… (lire notre article). Lorsqu'on donne une note, on doit être quand même capable de la justifier. Faute de quoi, le marché risque de faire la cabriole des refroidis à l'instar de la consultation d'un GIP (lire notre article). Drôle d'embrouille à l'OPHLM de l'Hérault qui a rejeté l'offre d'un candidat avant de l'inviter à venir signer le marché, alors que le soumissionnaire, qui s'était trompé dans ses prix, ne voulait plus en entendre parler. Une vraie fourre à l'oseille pour louftingues (lire notre article). Si le drapeau rouge ne flotte pas sur la marmite, le SAE voudrait bien hisser l'étendard vert, grâce aux marchés durables exemplaires de la Défense et de l'Ecologie (lire notre article). Avis aux gobe-mouches et remueurs de casseroles qui veulent éviter le coup de chassepot, trois avocats - des blanchisseurs diraient les chourineurs – ont bien mérité de l'humanité. Xavier Loiré et Jonathan Henochsberg nous affranchissent sur les nouvelles règles des concessions de travaux (lire l'invité du jeudi de la semaine dernière) tandis qu'Olivier Ortega ouvre les 52 portes de la maison « clauses ». A ne pas confondre avec l'établissement de la rue Chabanais (lire l'invité du jeudi). Tout ça réchauffe les esgourdes. Bon allez, j'arrête de jaspiner. A la semaine prochaine.
Jean-Marc Binot
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