14 juillet oblige, les bals populaires sont à l'honneur. Au petit Balcon, à la Boule Rouge ou encore au Balajo, décoré par Riton la Barbouille, célèbres bals musettes de la rue de Lappe, l'orchestre rythme les pas de danseurs de java. Point d'anicroche pour l'accordéoniste, contrairement à la société Cassan et l'OPH de l'Hérault qui se sont emmêlés les pinceaux au troisième temps de la danse. Alain Ménéménis revient sur le cas d'une offre erronée déposée par un candidat, la question de la validité des offres, et le comportement de la personne publique devant une telle hypothèse (lire la chronique). « Passez la monnaie »... A la moitié du morceau, l'orchestre s'arrête, le patron du bastringue passe entre les couples, la main tendue pour récupérer le « jeton de bal ». Pas sûr que Thierry Martin, patron de LNA, aille dépenser vingt-cinq centimes pour aller guincher avec Michel Tatin, patron de Dactyl Buro Impression, chez Bousca. Le dirigeant de LNA, l'une des entreprises attributaires de l'accord-cadre solutions d'impression du service des achats de l'Etat (SAE), souhaite mettre les points sur les i suite aux propos de l'un des investigateurs du référé précontractuel (lire notre invité du jeudi). Après avoir enchainé les croches pointées-doubles et les triolets, un petit tour à la buvette s'impose. Cette année, point de p'tit vin du clos Guinguet au comptoir mais des fontaines à eau. Nicolas Milesi président de l'Association française de l'industrie des fontaines à eau (AFIFAE) nous donne d'ailleurs quelques bons conseils pour bien préparer son marché (lire notre article). Quand l'accordéoniste s'arrête, les éternels, les durs aux blazes à coucher dehors sont encore là : Ricky le Gonze, Titi les Rouflaquettes et Riri le Cador. Accoudés au zinc, ils dissertent sur la dématérialisation, les MAPA et la signature des offres (lire la compilation du chat et la brève)...

Emmanuelle Maupin