
La lettre d'achatpublic.info n°443
Paris, le 22 février 2013
Monsieur Maurice Taylor,
Vos propos, aussi extrémistes que caricaturaux, sur une France peuplée de « soi-disant ouvriers » préférant siroter du vin aux terrasses des cafés plutôt que retrousser leurs manches témoignent de votre ignorance parfaite sur les solides atouts de notre commande publique nationale.
La France a la fierté d'accueillir sur son sol la deuxième vague d'Ar Men, projet majeur chargé de repérer les gains issus des bonnes pratiques dans les achats hospitaliers, qui a identifié un milliard d'euros d'économies au travers de 84 actions possibles (lire notre article). Le secteur hospitalier américain peut-il en dire autant ?
Savez-vous au moins ce qu'a fait le service des achats de l'Etat, piloté par Jean-Baptiste Hy ? Un gain de 300 M€ en 2012, soit peu ou prou un résultat similaire à celui de 2011. Et l'effort ne s'arrêtera pas là. Les gisements d'économies semblent prometteurs : 1,3 milliards pour le périmètre de l'Etat, et 900 millions s'agissant des opérateurs sur la période 2013-2015 (lire l'invité du jeudi).
Quels facteurs décisifs l'Etat met-il en œuvre pour y parvenir ? Ceux de la formation professionnelle notamment. La mission achats du ministère de l'Education nationale propose, depuis déjà près de six ans, une formation aux jeunes souches de la commande publique. Cent sept acheteurs l'ont déjà suivie. Puis-je vous rappeler que le ministère entend ouvrir ce cursus en interministériel en 2013 ? C'est dire son attractivité (lire notre article).
Certes, certains élus locaux ne semblent toujours pas prendre la mesure de la haute nécessité de gérer les deniers publics avec justesse, rigueur et objectivité, préférant, semble-t-il, passer outre les grands principes de la commande publique pour attribuer leurs marchés de communication. Mais le juge, dans toute son impartialité, veille (lire notre article).
Nous espérons que ces arguments vous auront, si ce n'est convaincu, du moins incliné à plus de bienveillance sur cette nation dont Churchill a dit : « un pays qui compte plus de 360 formages différents ne peut pas mourir ! » et que, tel Lafayette, surnommé « le héros des deux mondes », cette lettre constituera un trait d'union entre le vieux et le nouveau continent !
Sandrine Dyckmans, Ministère du redressement de l’humeur et du moral ambiants
Monsieur Maurice Taylor,
Vos propos, aussi extrémistes que caricaturaux, sur une France peuplée de « soi-disant ouvriers » préférant siroter du vin aux terrasses des cafés plutôt que retrousser leurs manches témoignent de votre ignorance parfaite sur les solides atouts de notre commande publique nationale.
La France a la fierté d'accueillir sur son sol la deuxième vague d'Ar Men, projet majeur chargé de repérer les gains issus des bonnes pratiques dans les achats hospitaliers, qui a identifié un milliard d'euros d'économies au travers de 84 actions possibles (lire notre article). Le secteur hospitalier américain peut-il en dire autant ?
Savez-vous au moins ce qu'a fait le service des achats de l'Etat, piloté par Jean-Baptiste Hy ? Un gain de 300 M€ en 2012, soit peu ou prou un résultat similaire à celui de 2011. Et l'effort ne s'arrêtera pas là. Les gisements d'économies semblent prometteurs : 1,3 milliards pour le périmètre de l'Etat, et 900 millions s'agissant des opérateurs sur la période 2013-2015 (lire l'invité du jeudi).
Quels facteurs décisifs l'Etat met-il en œuvre pour y parvenir ? Ceux de la formation professionnelle notamment. La mission achats du ministère de l'Education nationale propose, depuis déjà près de six ans, une formation aux jeunes souches de la commande publique. Cent sept acheteurs l'ont déjà suivie. Puis-je vous rappeler que le ministère entend ouvrir ce cursus en interministériel en 2013 ? C'est dire son attractivité (lire notre article).
Certes, certains élus locaux ne semblent toujours pas prendre la mesure de la haute nécessité de gérer les deniers publics avec justesse, rigueur et objectivité, préférant, semble-t-il, passer outre les grands principes de la commande publique pour attribuer leurs marchés de communication. Mais le juge, dans toute son impartialité, veille (lire notre article).
Nous espérons que ces arguments vous auront, si ce n'est convaincu, du moins incliné à plus de bienveillance sur cette nation dont Churchill a dit : « un pays qui compte plus de 360 formages différents ne peut pas mourir ! » et que, tel Lafayette, surnommé « le héros des deux mondes », cette lettre constituera un trait d'union entre le vieux et le nouveau continent !
Sandrine Dyckmans, Ministère du redressement de l’humeur et du moral ambiants


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