
L’achat, un noble art
Mesdames, Messieurs, bienvenue au Palais des sports où va se disputer la finale super welters du championnat LBA (Ligue de boxe des acheteurs), devant une foule clairsemée, au grand dam des organisateurs qui auront sans doute du mal à régler la facture, même en utilisant Chorus Pro, comme le conseille Régine Diyani, la patronne de l’AIFE (lire notre invité du jeudi). En short rouge, le challenger, Benoît Aval, dit Thierry la Fronde en raison de son allonge, 1m 69 pour 67 kilos, est en train de monter sur le ring sous les vivats de ses fans déchainés. Jugé inexpérimenté par les spécialistes, ce porte-drapeau de l’achat socialement responsable a, certes, disputé peu de combats, mais il demeure invaincu dans sa catégorie. Son crochet du gauche a fait récemment sensation en envoyant au tapis le puncheur Arnaud Cocorico Grimpeville, expédié à l’hôpital de Draguignan, établissement qui a su tirer parti de la force de frappe de l’UGAP afin de partager ses bonnes pratiques avec le plus grand nombre, avec, en bonus, un contrat de performance innovant (lire notre article). Il sera opposé, dans le coin droit, à celui qui était, un moment, donné favori, Manu Flamenco, 1,74 m pour 70 kilos. De nombreux observateurs prédisent un KO à la mesure de celui encaissé par la DSP de la Charente-Maritime, complètement sonnée après avoir été requalifiée en marché par une CAA, parce que le délégataire ne supportait qu’une part minime du risque d’exploitation (lire notre article). Il faudra cependant se méfier du cobra catalan dont le jeu de jambes et le « jab » ont obligé le champion de Hollande, pourtant roi de l’esquive, à jeter l’éponge juste avant le dernier round. Mais une rumeur persistante laisse entendre que les juges auront du mal à les départager, en raison d’une pondération faussée par la méthode de notation (lire notre article). Côté bookmakers, on prie pour que pour ce duel ne se termine pas par un match nul, car les mises en concurrence infructueuses peuvent se révéler des nids à contentieux (lire notre article). Bon allez, j’entends l’arbitre décompter, c’est la fin de cet édito groggy, rétamé direct par un méchant uppercut. Mon entraîneur, F.X. Toole, me l’a pourtant toujours seriné : ne jamais baisser sa garde, jamais. A la semaine prochaine, peut-être.
Jean-Marc Binot
Jean-Marc Binot


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