
Ce n’est qu’un au revoir
Quand on aime, on ne compte pas. Alors je dirai, mais vraiment au pifomètre, que 650 éditos doivent s’afficher au tableau de chasse. Assurément, c’est encore à des années-lumière du record quasi indéboulonnable de l’émission le Jour du Seigneur ou du jeu des mille francs, mais j’aurai a minima la satisfaction personnelle d’avoir explosé le score du pourtant interminable feuilleton Peyton Place (pour ceux qui ont connu la télé pompidolienne en noir et blanc). J’avoue sans grande honte avoir bénéficié d’une conjoncture exceptionnelle depuis 2003 avec une ribambelle de réformes, un chapelet de directives, une procession de décrets et d’ordonnances, sans oublier la crise économique et la disette budgétaire qui ont accéléré – à toute chose malheur est bon – la métamorphose du métier d’acheteur public. Mais il faut de temps en temps tourner une page. Et puis s’en aller alors que le Code de la commande publique, attendu depuis des lustres, va entrer en application, c’est une sorte de bouquet final. Je dédicace cet ultime édito en premier lieu à tous les lecteurs qui ont fait preuve de patience et de mansuétude vis-à-vis de ce petit billet hebdomadaire dont l’humble ambition était de casser les codes (ha, ha), à tous les professionnels qui ont accepté de répondre à mes questions depuis seize ans, et naturellement à tous mes collègues sans qui ce journal n’aurait pas tracé sa route. Je ne vais pas tous les citer, mais je pense à mon webmestre cacochyme et valétudinaire, compagnon de route de toujours, au duo putschiste, à Stéphane-le-troisième-œil et son compère Nelson, au Sicilien, à ma contrôleuse de gestion qui me disait encore récemment tout le bien qu’elle pensait des adorateurs pro-Isis (je cite : « tous des gros picolos »), sans oublier Mademoiselle Agnès, Véro et So Anne, Mille Laines (kenavo !), Farida la pro des produits, Saïd et son jumeau, les infras rouges, Omar l’expert du coma hydraulique, Lehma la lusitanophile, à toutes les plumes qui ont signé dans nos colonnes, Pazuzu et Sainte Rita qui ont veillé sur moi, et bien évidemment à la grande blonde avec une chaussure noire et surtout des lunettes roses. C’est sûr, vous resterez dans mon cœur. Bon allez, j’entonne le Chant du départ. Car vous l’aurez compris, même si le travail, c’est la santé, je ne vous dis pas à la semaine prochaine.
Jean-Marc Binot
Jean-Marc Binot


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