La concurrence fait rage sur le marché du mobilier urbain. Jusqu’ici indéboulonnable, la société Decaux, numéro un mondial, qui pèse 88 % du marché dans l’hexagone, doit affronter un sérieux rival en la personne de Clear Channel, société américaine qui a racheté l’afficheur Dauphin. Résultat, les contentieux se succèdent. L’appel d’offres de Toulouse a été annulé en juillet, tandis que celui de Strasbourg l’a été fin août. On peut craindre le même résultat pour la consultation, actuellement en cours, de la communauté urbaine de Lyon.

Incisif sur le marché du mobilier urbain aux Etats-Unis, Decaux, qui vient de s’allier à NBC Universal pour répondre à l’appel d’offres de la ville de New-York, est chatouillé en France par une société d’outre-Atlantique, Clear Channel, laquelle s’est distingué en décrochant il y a quelques années les contrats des villes de Rennes et Nantes. La firme américaine a changé la donne en proposant de nouvelles techniques (écrans vidéo), et en n’hésitant pas à rétribuer les collectivités sur le chiffre

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