Dans le sillage de la réforme du Code, la Fédération nationale des villes moyennes (FNVM) a interrogé ses adhérents sur leur politique et leur organisation en matière d’achat. L’étude, menée par la société Factea, tend à montrer qu’il existe un fort décalage entre le discours et la réalité. Présentés comme un élément essentiel de la politique municipale, les achats ne bénéficient pourtant pas forcément d’une stratégie clairement définie, d’un plan d’action, de spécialistes au sein de la structure, ni de tableaux de bord pour estimer le travail réalisé.

Les achats arrivent immédiatement après les finances dans le classement des préoccupations des villes moyennes. C’est une des leçons de l’enquête menée par la société Factea pour le compte de la FNVM auprès de ses adhérents (1). A l’instar du secteur privé, le secteur public s’intéresse de plus en plus au management de ses achats. Parce qu’elles consacrent en moyenne de 258 euros par habitant à leurs acquisitions, les villes moyennes ont compris qu’il s’agissait d’un potentiel supplémentaire d’é

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