Objets dérivés : quand les musées achètent pour revendre

  • 01/02/2005
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La 10ème édition, cette semaine, du salon Museum expressions, est l’occasion d’aborder le développement des boutiques d’établissements culturels. Les musées et sites tirent de cette activité commerciale en plein « boom » de nouvelles recettes bienvenues pour compenser la baisse programmée des aides publiques. Mais pour vendre ces objets dérivés, ils doivent, dans la majorité des cas, d’abord les acheter.

C'est une certitude pour les 50 000 sites, établissements culturels et musées français : l’argent public risque de se faire rare dans les années à venir. Pour étoffer leurs rentrées financières et garantir la pérennité des sites, les gestionnaires se tournent vers les techniques du marketing. Ainsi les échoppes de produits dérivés, qui « vendent de l’émotion » car le visiteur a envie de s’offrir ou d’offrir un morceau d’histoire, deviennent maintenant monnaie courante. L’offre a généré le besoin

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