Le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, a récemment annoncé qu’il voulait commander 3000 Taser X26 pour équiper la police nationale. Cette nouvelle génération de pistolets à sondes est capable, d’après son fabricant, de neutraliser sans tuer ni même blesser. Faciles à utiliser, rechargeables et surtout très dissuasives, ces armes, qui semblent sortir tout droit d’un film de science-fiction, devraient à terme équiper tous les véhicules d’intervention de la police. Mais leur utilisation (comme celle de toute arme dite « non létale ») suscite quand même pas mal de polémiques.

L’annonce, fin septembre, par le ministère de l’Intérieur du prochain achat de 3000 pistolets Taser X26 pour équiper les brigades anti-criminalité (BAC) a soulevé de nouveau la polémique tournant autour de l’innocuité (ou non) des armes dites non létales. Conçu aux Etats-Unis dans les années 90 par deux frères, le Taser, qui équipe déjà plusieurs milliers de policiers outre-Atlantique, se présente sous la forme d’un gros pistolet noir et jaune. Avant de l’utiliser, il faut l’armer d’une cartouch

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