Le rapport de la Cour des comptes sur les somptueuses dépenses de la présidence française de l’Union Européenne, rendu au mois d’octobre dernier, a fait couler beaucoup d’encre. Les médias ont largement polémiqué sur la royale prodigalité de la PFUE en pleine crise économique, en raison notamment d’un cruel manque de préparation des besoins. Une impréparation telle que, concernant le sommet de Paris pour la Méditerranée, le contrôleur budgétaire et comptable du ministère des affaires étrangères