Lorsque Jean Bouverot, patron de la mission achats de la Défense, prend son poste au début de l’été 2008 (1), sa feuille de route est claire. Il doit, entre autre, permettre au ministère de faire des économies : au total 400 millions d’euros d’ici 2015. Mais la fixation d’objectifs aussi précis - une nouveauté - implique la capacité de quantifier les progrès. Il fallait donc, au préalable, imaginer une méthode de travail : bref, que mesurer et comment le mesurer ? «Cela a été un changement cultu