
Quand la pondération neutralise le coût global
À Lyon, il y a de l’électricité dans l’air entre une association des contribuables et le syndicat mixte des transports de l'agglomération lyonnaise (Sytral). Administrateur de la Canol, l’association des contribuables actifs du Lyonnais, Pierre Desroches ne décolère pas, d’autant que, permettant de réaliser des économies de fonctionnement, le marché lancé par le Sytral pour l’acquisition de bus électriques avait tout pour lui plaire. Mais les taux de pondération appliqués aux critères d’attribution viennent neutraliser le bénéfice du coût global.


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Commentaires (3)
Curieux cet engouement ancien pour le "moins disant"? L'adjudication a été supprimée en l'an 2000 et la directive 2014 entend faire de l'achat à l'offre économiquement la plus avantageuse, c'est à dire sur une pluralité de critères, c'est à dire encore au "mieux disant". Quand les technologies sont nouvelles il faut favoriser l'innovation.
je cite : « Avec un taux de pondération inférieur à 50%, le prix n’est plus déterminant dans le choix de l’offre, s’emporte Pierre Desroches, et c’est d’autant plus aberrant que dans ce marché, le prix d’achat a été très logiquement remplacé par le coût global ! » Monsieur Desroches est resté sur l'adjudication donc au choix du moins disant et ne semble pas convaincu que la règlementation impose le choix du mieux disant donc plusieurs critères dés que le dossier est complexe. Par contre ce n'est pas facile de savoir comment se fera la notation sans connaître le contenu du mémoire technique demandé par le Sytral, à ce stade ce n'est pas une information obligatoire dans une procédure restreinte (phase 1 candidatures, phase 2 offres).
la logique de l'achat public n'est pas le moins disant, mais le mieux disant... aussi je ne comprends pas certains des arguments développés ici.