Cyberattaques : les acheteurs publics manquent d’assurance (1/2)

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Ressortir les gommes et les crayons et se taper les appels d’offres à la main ? C’est ce qui arrive de plus en plus fréquemment aux acheteurs hospitaliers. Depuis le début de l’année, chaque semaine, un hôpital est victime d’une cyberattaque. Les collectivités n’y échappent pas non plus, même si les élus ont tendance à mettre discrètement la poussière sous le tapis plutôt que jouer la transparence. Sans vouloir vexer les acheteurs territoriaux, il faut bien admettre que ce sont leurs collègues hospitaliers qui occupent les premières loges…

Mais pourquoi les acheteurs hospitaliers plutôt que ceux de la territoriale ? Tout simplement parce que les hôpitaux sont des victimes de choix. Assez souvent équipés de systèmes informatiques obsolètes, fragilisés par la crise sanitaire, les centres hospitaliers abritent des données qui se revendent très facilement sur le dark web. Un dossier médical complet se négocie en effet entre 200 et 250 €, des donné

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