Pierre-Eric Spitz, directeur des affaires juridiques, et Anne Pustetto, responsable juridique à la sous-direction des marchés publics de Paris : «la capitale a opté pour une globalisation de ses achats»

  • 13/07/2004
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Efficacité économique. La mairie de Paris entend bien appliquer ce principe, si cher à Jérôme Grand d’Esnon, le directeur des affaires juridiques de Bercy. Dans ce but, le conseil de Paris a décidé d’un niveau unique de définition des besoins : celui de la ville. Quatre directions transversales auxquelles s’ajoutent des directions métiers assurent la globalisation des achats. Une mission «achats-marchés» vient en renfort pour former les acheteurs publics à la négociation. Sans oublier la diffusion d'une instruction pour les procédures internes pour les MAPA. Pierre-Eric Spitz et Anne Pustetto nous détaillent le dispositif.

Cet entretien a été relu et amendé par la ville de Parisachatpublic.com : pourquoi le conseil de Paris a-t-il décidé de considérer la ville comme une seule personne publique ?Pierre-Eric Spitz : «La ville de Paris constitue un pouvoir adjudicateur à part entière au sens européen du terme. Elle est une personne publique. Il a donc été décidé que tous les achats de fournitures et de services seront globalisés au niveau de la ville, mis à part quelques exceptions. Les dérogations concernent des ent

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