Jean-Paul Philippe : les agents ne doivent pas céder aux pressions

partager :

Spécialiste de la lutte anticorruption, ancien responsable de la brigade spécialiste du sujet à la Direction centrale de la police judiciaire, Jean-Paul Philippe met l’accent sur le risque de collusion lorsque les fonctionnaires acceptent de fermer les yeux plutôt que de lancer l’alerte, dès qu’on leur « suggère » de manipuler un marché public.

Les juristes en conviennent unanimement, prouver que l’on a subi des pressions pour favoriser un candidat lorsqu’on est un acheteur public est aléatoire. Et extrêmement risqué. Surtout s’il n’existe aucune preuve matérielle et qu’aucun délit n’est encore formellement constitué. Quant à parler de harcèlement, à ce stade-là, c’est encore plus problématique. C’est sans doute p

Abonnez-vous pour continuer votre lecture

15 jours gratuits sans engagement

Déjà abonné ? Connectez-vous.

Sur le même sujet