
La lettre d'achatpublic.com n°211
Editos
- 25/02/2008
Les plus matinaux d’entre vous auront sans doute déjà remarqué que le journal s’est offert une nouvelle jeunesse pendant le week end. Une présentation plus claire, un moteur de recherche plus perfectionné, une bibliothèque personnalisée dans laquelle chaque lecteur pourra conserver les articles qu’il souhaite et les classer à sa guise : telles sont quelques-unes des nouveautés apportées par cette cure de jouvence. La rédaction espère que ce lifting vous séduira.
De lifting, il en est sérieusement question avec le projet de loi modifiant l’ordonnance relative aux contrats de partenariat. Le toilettage effectué devrait en effet ouvrir une nouvelle voie de recours à ce type de contrat sans pour autant banaliser son emploi. C’est en tout cas ce que pense François Bergère, le secrétaire général de la MAPPP (lire l’article). De l’autre côté de la frontière, la commission européenne a elle aussi opéré quelques changements sur le partenariat public-privé institutionnalisé afin d’en clarifier le contenu dans le cadre d’une communication interprétative (lire l’article). Enfin, terminons par deux jurisprudences qui ont ponctué l’actualité de la semaine passée. La première, venue du tribunal administratif de Lyon, a arrêté que le caractère innovant d’une offre doit constituer un critère de sélection à part entière, et non être rangée dans la catégorie des sous-critères (lire l’article). La seconde, émanant du TA de Nancy, donne tort à Véolia dans son litige avec la petite ville de Neufchâteau sur le montant des indemnités à verser suite à la rupture unilatérale par cette dernière de ses deux contrats de distribution et d’assainissement de l’eau en 2001. Le groupe demandait sept millions d’euros de dommages et intérêts. Le tribunal ne lui en accordé qu’un million six cent mille euros (lire l’article). Dans cette lutte du pot de terre contre le pot de fer, Véolia aurait peut-être dû mieux étudier les armoiries de la capitale lorraine avant de se lancer : elles se composent notamment d’un chardon fleuri de pourpre et chargé de deux feuilles piquantes en référence à la devise : « qui s'y frotte s'y pique ».
Sandrine Dyckmans
Sur le même sujet


Envoyer à un collègue
Offres d’emploi
Juriste conseil et contentieux de la commande publique (f/h)
- 02/09/2025
- Département des Hauts-de-Seine
Juriste affaires générales et achats publics (f/h)
- 02/09/2025
- Communauté de Communes Beaucaire Terre d’Argence
Responsable finances et commande publique (f/h)
- 02/09/2025
- Ville du Pellerin
Nouveaux documents
TA Nancy 3 juillet 2025 Sociétés Muller TP et NGE Paysages
-
Article réservé aux abonnés
- 08/09/25
- 07h09
TA Cergy-Pontoise 2 juillet 2025 Société Le Vigilant Sécurité Privée
-
Article réservé aux abonnés
- 05/09/25
- 07h09
TUE 23 juillet 2025 BT Global Services Belgium
-
Article réservé aux abonnés
- 04/09/25
- 07h09
Les plus lus
Validation d’un critère environnemental évaluant la politique générale des candidats à un marché public
-
Article réservé aux abonnés
- 02/09/25 06h09
- Mathieu Laugier
Attributaire déchu d’un marché public : le classement des soumissionnaires à revoir ?
-
Article réservé aux abonnés
- 04/09/25 06h09
- Mathieu Laugier
Acheteur public : un métier sous tensions, selon la Commission d’enquête du Sénat
-
Article réservé aux abonnés
- 03/09/25 06h09
- Jean-Marc Joannès
[Interview] - Laurent Dutertre : «L’IA n’est pas prête de remplacer l’acheteur»
-
Article réservé aux abonnés
- 01/09/25 06h09
- Johanna Granat