La lettre d'achatpublic.info n°554

  • 24/07/2015
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L'été, on l'attend toute l'année, impatients que nous sommes de profiter des érubescences généreusement offerts par le soleil, des grands embouteillages croqués par Luigi Comencini, de l'euphorie unique provoquée par le pique-nique de plage, légèrement sablonneux, au croquant incomparable, ou des romans à quatre sous, à la vacuité insondable, mais répertoriés parmi les sédatifs les plus puissants non remboursés par la Sécu, surtout dans une chaise longue. Et puis quand Thermidor pointe le bout de son nez, finalement on déchante. Car l'été c'est surtout la canicule qui transforme les transports en commun en sauna aux effluves fétides, celle des augmentations des tarifs de l'électricité et de la baisse des taux d'intérêt de la caisse d'épargne, des navets en série diffusés sans vergogne par la petite lucarne, des barrages d'agriculteurs au fumet de pneu cramé, et des tombereaux de mesures concernant la commande publique : la présentation de l'ordonnance « marchés » au conseil des ministres (lire notre article) et sa publication au JO ce vendredi (lire notre info), mais aussi la présentation du projet d'ordonnance « concessions » et de son décret (lire notre info), ainsi que, sorti du chapeau, un plan national d'accélération de la dématérialisation des marchés (lire notre info). Le tout soumis dès maintenant à consultation. Entre la partie de pétanque avec les autres caravaniers et la visite de l'éco-musée des galvachers, si vous avez cinq minutes, n'hésitez pas... La saison des plaisirs, chère à Jacqueline Maillan, c'est aussi celle de la signature des chartes de bonnes pratiques comme en Loire-Atlantique (lire notre article) de la sortie du guide fournisseurs du ministère de l'Intérieur (lire notre invité du jeudi) et des ultimes décisions de prétoires avant les vacances judiciaires : un bon petit Tarn-et-Garonne bien frais (lire notre article), la possibilité, dans le cadre d'un appel d'offres, de demander au candidat de réaliser un test (lire notre article) et la question de la compétence du juge administratif ou du juge judiciaire lorsqu'un sous-traitant est appelé en garantie par le titulaire d'un marché de travaux publics (lire notre article). Bon allez, vous m'aurez compris, pour l'acheteur public, point de trêve, ni de répit. A la semaine prochaine, peut-être.
Jean-Marc Binot
(sevré de gâteau au miel)