
Réchauffé
Editos
- 14/12/2017
Beaucoup de bruit pour rien. Même s’il a été mis en sourdine par le tsunami médiatique déclenché par les décès d’un académicien et d’un rocker, le « One Planet Summit » ressemble à l’Annapurna accouchant d’une souris grise. Des tas de promesses, la création d’une palanquée de programmes de financement, le plus souvent riquiqui puisqu’on parle d’actions à l’échelle planétaire, comme cette enveloppe de 300 millions de dollars pour endiguer la désertification, même pas le dixième du prix d’acquisition d’un porte-avions. Comme d’habitude, la commande publique sera l’un des petits ruisseaux qui alimentera cette petite rivière pour limiter la casse provoquée par le gaz à effet de serre, à ne pas confondre avec le gaz acheté par la DAE qui a débouché sur un contentieux (lire notre article). Certaines métropoles ont décidé de s’allier pour lancer des commandes publiques « vertes ». Rien de nouveau sous le soleil puisque l’année dernière plusieurs grandes villes, dont Paris, ont adhéré à un même groupement de commandes pour l’achat de fournitures et de services à faible teneur en carbone. En France, l’Etat veut mobiliser le grand plan d’investissement pour accélérer le déploiement des véhicules électriques. Pour ceux dont la mémoire calanche, Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était président, avait déjà demandé, lors du salon de l’auto de 2008, que l’Etat coordonne les achats de flottes de véhicules décarbonés par les organismes tant publics que privés. Objectif : 100.000 véhicules en circulation d’ici 2012. Il n’y a eu que 89 000 immatriculations entre 2010 et 2017… Tout cela ferait sourire, si nous ne devions pas faire face à l’élévation du niveau des océans, à l’évaporation des mers intérieures, à la multiplication des cyclones, à l’acidification des terres, au risque d’extinction, qui pend au nez des facilitateurs de clauses sociales (lire notre article), jusqu'à un sixième des espèces sur la Terre à condition que le mercure continue de monter. Et on ne demandera pas au Conseil d’Etat qui devra payer la note, comme lorsque l’architecte commet une faute (lire notre article). Bon allez, c’est la fin de cet édito qui vous aura certainement refroidi. A la semaine prochaine, peut-être.
Jean-Marc Binot
Jean-Marc Binot


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