
Haute résolution
Editos
- 11/01/2018
Comme tous les ans, j’ai décidé, juré-craché, de prendre de bonnes résolutions. A partir de demain, la priorité des priorités, celle qui a la prévalence, c’est de cesser de ronger ce qui reste de mes moignons d’ongles. En deuxième position, tâcher de renoncer à me moquer des maillots du Stade français, avec ces couleurs improbables et clownesques qui n’ont plus aucun rapport avec le bleu marine et rouge des origines (mais sur ce coup, je suis peut-être partial). Ensuite d’arrêter de m’empiffrer de frangipane pendant tout le mois de janvier. Si j’étais acheteur (Dieu merci, j’ai de nombreuses croix à porter, mais pas celle-ci), je mettrais en tête de liste la prise en compte du développement durable dans mes critères de choix, par exemple en privilégiant une balayeuse de voirie la moins polluante possible, mais aussi la plus silencieuse surtout si elle passe sous mes fenêtres à quatre heures du matin comme par hasard (lire notre sourcing). Je prendrais aussi bien garde de faire une publicité appropriée et suffisante pour mes marchés de maîtrise d’œuvre afin d’éviter d’encourir les foudres de l’ordre des architectes et de me faire un sang d’encre devant un magistrat administratif (lire notre article). J’éviterais de procrastiner avec les délais de paiement et si cela s’avère impossible vu que le DAF préfère placer la trésorerie, je vérifierais les éléments du calcul des intérêts moratoires (lire notre article). Et puis, inspiré par les mânes de Georges Danton, je me laisserais aller à de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, en incitant mon dircom à respecter les règles grâce à un accord-cadre mixte (lire notre article), en utilisant plus souvent le dialogue compétitif maintenant que ses conditions d’emploi sont allégées (lire notre article), ainsi que la carte d’achat, dont l’usage vient d’être encouragée par une instruction ministérielle (lire notre info), sans oublier la technique de la coopération public-public bien qu’elle ne fasse pas un tabac (lire notre article). Comme le disait le poète Sully Prudhomme, « nous sommes au bord du gouffre, avançons donc avec résolution. » A la semaine prochaine, peut-être.
Jean-Marc Binot
Jean-Marc Binot


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