Relais du service des achats de l'Etat dans l'île de Beauté, François Lebon part à la chasse au gaspi dans l'ancien royaume de Théodore de Neuhoff. Faisons confiance à cet ancien de la DDCCRF, quoique pinzuttu, pour débusquer les économies, de la maintenance des climatiseurs au gardiennage. Une nouvelle enquête corse en quelque sorte (lire le profil d'acheteur). La sous-traitance, dont on nous annonce une remise à plat, est un vrai maquis. On ne souhaite à personne de s'y égarer. Dans cette contrée, point de chants mélodieux de cigales, ni d'effluves de myrte, de sarriette et de pin exhalés par le libeccio. Heureusement, Laurent Richer nous sert de guide (lire notre article). Au Conseil d'Etat, l'heure n'est pas encore à la sieste. La nécessité de rattraper un retard « particulièrement grave, préjudiciable à l'intérêt général » fondée sur la condition d'urgence a suffi à entériner le contrat de partenariat de Villemandeur (lire notre article). Dans la foulée, les juges suprêmes ont mis une sacrée châtaigne à une île plus lointaine, la Réunion. Pas d'omerta entre nous : quand on exécute son marché sur plusieurs sites, mieux vaut allotir (lire notre article). Deux TA, fiers et ombrageux, ont pris le maure aux dents au sujet de MAPA. Le fait de signer avec le titulaire et d'informer les candidats évincés simultanément n'est pas irrégulier, mais il ouvre cependant un boulevard - comme le Paoli à Bastia - au référé contractuel (lire notre invité du jeudi). Avec le changement de règle concernant la détermination de la provision (lire notre article), il y a de la vendetta dans l'air. Il faudra donc trouver un avocat au juste prix. L'ajaccienne Laure Thierry nous donne quelques tuyaux (lire notre article). Avant de boucler les malles, précipitez-vous sur notre enquête listant les différentes façons d'alléger la facture téléphonique, histoire de ne pas céder aux sirènes polyphoniques des prestataires du secteur (lire notre sourcing). Bon allez, comme Ocatarinetabellatchitchix, je fatigue. Mettons un terme à cet édito plutôt corsé et dégustons un succulent prisuttu arrosé d'un petit verre de Reginu bien frais. Rendez-vous le 30 août.

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