La lettre d'achatpublic.info n°328

  • 03/09/2010
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Je me demande ce que John et Paul, les p'tits gars de Liverpool, auraient pu composer s'ils avaient pu s'enivrer des délices psychédéliques du Tropic. Peut-être blackberry field for ever, give tender a chance, ou the crazy purchaser on the hill. Le point de départ du recours, information des candidats évincés ou signature du contrat (lire notre article sur une récente décision de TA à ce sujet) et le mixage avec la jurisprudence Smirgeomes (voir le commentaire de Tony Janvier sur la question) sont en effet de sacrés trips hallucinogènes, bien plus puissants que le LSD. L'application des pénalités de retard, objet d'une récente décision du Conseil d'Etat (lire notre info), c'est parfois aussi hermétique que Lucy flottant dans le ciel avec des diamants. Alors on a eu envie de crier : help ! Bons samaritains, deux avocats, Marie-Yvonne Benjamin et Alain de Belenet ont répondu à notre appel. Un vrai ticket to ride (lire notre article). Cette semaine, quatre garçons dans le vent sont à l'affiche. Pas question de let it be pour Renaud Marquié, délégué général du SNSO. Si elle a perdu la bataille du PPP Villemandeur, son organisation n'a pas perdu la guerre et elle se dit prête à attaquer tous les contrats globaux injustifiés (lire notre invité du jeudi). Pour Alain Gouezel, monsieur article 14 de l'agglo de Saint-Brieuc, c'est plutôt I want to hold your hand. Histoire d'accompagner les acheteurs, les soumissionnaires et le secteur de l'insertion (lire le profil d'acheteur). Enfin Charles Bardon et Jean-Baptiste Thiercelin, prestataires spécialisés, nous invitent à découvrir des marchés publics très particuliers, ceux de l'intérim. Une sorte de magical and mystery tour. Avec des exemples de cahiers des charges en extra tracks (lire la face A et la face B). Si vous voulez être n°1 dans les charts cette année, dépêchez-vous : il ne vous reste plus que 30 jours pour candidater aux Trophées de la commande publique. Bon allez, je change de disque car j'ai épuisé le sillon. I don't know why you say hello, I say good bye. A la semaine prochaine et mersey beaucoup de votre fidélité.

Jean-Marc Binot, paperback writer

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