Effet rétro ou balle neuve ? En tout cas, députés et conseillers d'Etat sont montés au filet, dans un même élan, pour réclamer à nouveau la rédaction d'un grand code de la commande publique. Les premiers veulent au passage reprendre la main sur les marchés publics, qualifiant leur caractère réglementaire d'anomalie (lire notre info). Les seconds, à l'occasion de leur rapport annuel, conseillent au gouvernement de changer de méthode et d'harmoniser pour plus de sécurité (lire notre info). Dans la compétition pour la réforme du contrat de partenariat, les professionnels de la maîtrise d'œuvre en sont pour leurs frais. Malgré un placard dans le Monde (lire notre info), les députés leur ont délivrés un sacré passing shot en votant promptement le projet de loi. Pour s'en sortir, il faudra faire appel au Conseil constitutionnel, juge arbitre, qui décidera si la balle est out, comme on a coutume de dire au All England Croquet and Lawn Tennis Club (lire notre info).
La partie du SBA est en revanche terminée. Le comité Richelieu qui s'est battu à chaque set, est déçu (lire notre info). Pour faciliter l'accès des PME aux marchés, l'Europe, plutôt que de corriger les directives, a préféré changer l'état d'esprit des acheteurs et adopter un code de conduite (lire notre article). Wild card de la semaine, Bertrand du Marais défend le rapport Besson, présenté en catimini sur un court annexe, bien loin du central et des caméras. Selon lui, le document est le premier à insister sur la nécessité d'évaluer systématiquement l'exécution des contrats complexes (lire notre invité du jeudi). Avec un nouveau tamis de raquette, le CHU de Nantes (lire notre article) et l'ANPE (lire notre article) se sont distingués dans le grand tableau. Un service gagnant réussi grâce à une remise à plat de la politique et de l'organisation achat. Dernier conseil du coach : attention au match piège contre l'article 50 du CCAG travaux, capables par ses slices, de donner énormément d'effets...contentieux (lire notre article).