La chasse aux travailleurs détachés peut coûter cher au contribuable. Au Puy-en-Velay, l’opposition a levé un lièvre de taille qui n’est pourtant pas un perdreau de l’année, puisque c’est un marché signé à l’été 2016 pour la rénovation d’un musée qui est la cause d’un théâtral embrouillamini. Bien que rien n’apparaisse dans le cahier des charges à ce sujet, l’entreprise belge attributaire aurait été priée de remplacer ses travailleurs roumains. Facturé 31 000 euros, l’arrêt du chantier, survenu en mai 2017, a repoussé l'ouverture du musée à cet été.

À l’agglomération du Puy-en-Velay on est bien embarrassé depuis que l’on a récupéré le chantier du Musée Crozatier, véritable patate chaude héritée de la mairie en 2015. Alors maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez avait fait de la réouverture de ce musée un cheval de bataille lors de sa campagne pour les municipales de 2008. Aujourd’hui président de la région Auvergne-Rhône

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