L’acheteur public, un personnage de BD ?

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Après "J’achète", "J’achète encore" et "Le compte est bon !", "Je notifie !" est le dernier volume de cette série de bandes dessinées qui, sous le pinceau de Christophe Devallée, s’attache à traduire, de manière humoristique « mais toujours bienveillante », les moments clés du quotidien des professionnels des Achats. Retour sur cette saga, avec Laurent Devèze, directeur associé de SOLVH.A., qui soutient et distribue ce dernier volume... spécialement dédié aux acheteurs publics !

SOLVH.A., filiale de Meogroup, est un cabinet de conseil opérationnel qui accompagne les collectivités territoriales et les organismes publics dans la transformation de leurs achats, explique Laurent Devèze. « Cette BD, c’est un briseur de glace fondé sur l’auto dérision ». 

 

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D’où vient cette idée de l’acheteur public en BD ?
Laurent Devèze - Richard Caron, PDG de Méogroupe, avait lancé en 2019 et en 2020 des bandes dessinées, plutôt à destination des acheteurs privés, en sollicitant le dessinateur Christophe Delvallée. Il était logique de se pencher sur l’acheteur public !
Je profite de cette interview pour le remercier pour sa patience infinie dans la réalisation de "Je notifie !".

 

Quels en sont les objectifs ?

Laurent Devèze - Cette bande dessinée, comme toute la série, c'est un outil de notoriété. Un « Ice-breaker »… bien plus efficace qu’une boîte de chocolats ! C’est d’autant plus intéressant que la matière "achat public" est particulièrement riche. Et puis, il y a comme une sorte de demande : c’est très apprécié, de savoir prendre un peu de recul, et de traduire ainsi une matière un peu rébarbative au premier abord.

 

Comment sont choisis les thèmes ?

Laurent Devèze - Ce sont des situations de la vie professionnelle quotidienne. Nous pointons les petites absurdités ou les situations un peu amusantes que vivent les acheteurs publics. "Je notifie !" en présente 40, mais en réalité, nous aurions pu en dessiner 200 !
Des situations ubuesques, l’acheteur public en rencontre régulièrement ! Nous avons sollicité quelques acteurs qui nous ont soufflé de nombreux thèmes. Mais la ligne éditoriale, c’est de toujours rester dans l’autodérision !
 
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Au fil du temps, avez-vous remarqué l’émergence de certains thèmes ?

Laurent Devèze - RSE, SPASER, Intelligence artificielle et programmation des achats … Cela n’a pas été compliqué de trouver des thèmes nouveaux. Et à vrai dire, le seul sujet de la « simplification » est en soi une source infinie ! Cela n’est vraiment pas compliqué de trouver des thèmes en matière d’achat public !


 
Y a-t-il des thèmes plus délicats à aborder que d’autres ?

Laurent Devèze - Non pas vraiment. Nous partons de la réalité. Mais à vrai dire, nous nous sommes interrogés sur la manière de traduire le code CPV « Sperme de taureau »… Et oui, cela existe ! Mais hors de question de verser dans le graveleux !

 

Qui inspire les personnages ?

Laurent Devèze - On trouve dans l’achat public, et via les réseaux sociaux, un esprit de « communauté », au bon sens du terme. Nous en avons glissé bien évidemment quelques-uns des membres de cette vaste communauté, dans les planches, comme un petit clin d’œil à cette à ces "influenceurs" de l’achat public, que l’on retrouve sur les réseaux sociaux.

 

Quels retours vous en fait-on de l’ouvrage… et où se le procurer ?

Laurent Devèze - Oui, il y a des retours très bienveillants, plutôt sympathiques. Quel que soit le sujet, quand on aime une matière, on est toujours très bienveillant !
Pour recevoir un ouvrage, c’est très simple : on envoie un mail à ou par un petit mot sur LinkedIn :
  • Laurent.deveze@solvha.com
  • contact@solvha.com
 

Une nouvelle édition est-elle envisagée ?

Laurent Devèze - Oui, il y a des sujets qu'on n'a pas pu traiter suffisamment, et notamment la simplification administrative. J'attends beaucoup de ce qui va sortir de la loi de simplification administrative...

 
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