La lettre d'achatpublic.info n°222

  • 15/05/2008
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Les scénaristes d'Hollywood n'ont vraiment pas d'imagination. Pourquoi ne pas avoir pensé à Indiana Jones face aux marchés publics ? J'ai déjà un synopsis sous la main. Tout commencerait par un travelling sur Harrison Ford, le chapeau de brousse vissé sur la tête, le fouet à la ceinture, dans un couloir d'un hôtel de ville, d'un hôpital ou d'un ministère (au choix) poursuivi par de cruelles jurisprudences, comme celle du Conseil d'Etat sur les garanties financières que pourfend Me Apelbaum (lire notre article), ou ce concours de maîtrise d'oeuvre pour lequel le candidat choisi n'avait pas mentionné ses prix forfaitaires pour deux tranches conditionnelles (lire notre article).
A peine sorti d'affaire, notre héros, couvert de cicatrices, devrait se préparer à rechercher l'arche perdue, autrement dit l'achat responsable, avec de multiples épreuves, comme l'application de la circulaire sur les produits bio (lire notre article) ou l'éventualité de clauses durables obligatoires nées du Grenelle de l'environnement (lire notre article). Heureusement, son ami, le docteur Marcus Brody, lui viendrait en aide en le mettant sur la piste de l'accord-cadre de l'UGAP pour dénicher du papier plus respectueux de l'environnement (lire notre article). Ereinté, il aurait quand même à mettre la main sur le Graal des acheteurs du XXIe siècle, je veux parler du système d'acquisition dynamique (lire notre dossier). Le long-métrage se terminerait en beauté par le duel final. Indy sauverait une PME des griffes d'un PPP, contrat de partenariat pour lequel la CAPEB veut un seuil de 50 millions (lire notre invité du jeudi). La dernière croisade en quelque sorte...