La lettre d'achatpublic.info n°224

  • 30/05/2008
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Il fallait s'y attendre. Avec l'accélération affolante du prix à la pompe, les professionnels du bâtiment demandent au gouvernement la possibilité d'automatiser la révision des prix (lire notre info) donnant raison à Platon : l'essence précède bien l'existence. Si Christine Lagarde les satisfait, la facture s'en ressentira. Mais comme le dit si bien Haoudjati Oussoufa, membre de la nouvelle génération d'acheteurs, les marchés publics " ne sont pas une science exacte " (lire notre invité du jeudi). Et quand on n'a pas de pétrole, on a des idées : le Grand Bordeaux a réfléchi aux répercussions de l'ouragan Tropic et la communauté a rédigé ses clauses en conséquence (lire notre article). Pour sa part, la DAJ s'apprête à retoucher le Code. Point de révolution cubiste, mais plutôt du pointillisme, façon Georges Seurat, afin de nettoyer le texte de ses scories et de stopper la vésanie des tribunaux administratifs aimant à se contredire, notamment en ce qui concerne la question de l'indication des niveaux minimum de capacités (lire notre article). Petit paradoxe, alors qu'on accepte difficilement l'idée de contourner le Code, à l'image de la jurisprudence concernant le VEFA (lire notre article) et que les marchés d'assurance rentrent dans le rang (lire notre article), les hôpitaux réclament leur bon de sortie, préférant l'ordonnance du 6 juin 2005 à la bible des marchés. Un souhait sternutatoire ? L'idée semble en effet déplaire à Catherine Bergeal qui regrette que l'on remette en cause le principe d'un texte commun à tous les praticiens (lire notre info).